Rencontres secrètes entre l’UFC et le RPT

Publié le 16 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Alors que les conclusions de l’accord de base du dialogue intertogolais ne satisfont pas tout le monde, notamment l’Union des forces du changement (UFC), des rencontres secrètes ont eu lieu entre les responsables de ce parti et ceux du Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir). La première réunion s’est tenue le 6 juin au domicile parisien du leader de l’UFC, Gilchrist Olympio, qui était entouré de son état-major. La délégation du RPT était conduite par Pascal Bodjona, directeur de cabinet du président Faure Gnassingbè, avec rang de ministre, et ancien ambassadeur du Togo aux États-Unis sous Gnassingbé Eyadéma. Les deux parties ont abordé « pendant plus de cinq heures tous les sujets intéressant le Togo », selon un participant à la rencontre. Celle-ci aurait été empreinte « d’une certaine fraternité, d’amitié et d’un début de confiance ». C’était une façon, affirme un membre de la mouvance présidentielle, de promouvoir « le dialogue, les concertations bilatérales, les discussions directes » avec l’opposition. Courant juillet, les deux parties se sont retrouvées à Accra, au Ghana, pour de nouvelles discussions. Celles-ci auraient été « franches et fraternelles ». Autour de la table, côté RPT, Pascal Bodjona, accompagné notamment du secrétaire général, Dama Dramani, et, en face, Gilchrist Olympio, entouré, parmi d’autres, de son bras droit Jean-Pierre Fabre, secrétaire général du parti. Détail important : le père du directeur de cabinet de Faure Gnassingbé est un militant de l’UFC.

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