Wolfowitz lave plus blanc

Publié le 16 avril 2006 Lecture : 1 minute.

« Je ne suis pas un croisé », s’est défendu le président de la Banque mondiale, l’Américain Paul Wolfowitz, le 11 avril, alors qu’il était en visite à Djakarta. Mais « la corruption est souvent à la racine même de ce qui peut expliquer les dysfonctionnements de l’État », a-t-il ajouté pour justifier sa stratégie de lutte contre un phénomène qui entraîne la déperdition de 148 milliards de dollars, soit le quart du PIB africain. Le plan de bataille comporte trois volets. Au niveau des pays, la Banque augmentera ses investissements dans des domaines jugés déterminants, comme les réformes de la justice et de la fonction publique. En ce qui concerne les projets sur le terrain, elle prévoit de déployer des équipes de lutte contre la corruption dans un grand nombre de bureaux extérieurs et de renforcer son service des enquêtes. Enfin, en matière de partenariats, son objectif est de travailler avec les entreprises privées afin d’enrayer les détournements de fonds et d’établir une liste noire des sociétés suspectées de corruption.

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