L’Afrique au cur
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Humaniste au sens fort du terme, cet homme vif, idéaliste et lucide à la fois avait l’Afrique chevillée au corps. Décédé en 1999, Jean Audibert fut tour à tour administrateur de la France d’outre-mer à la fin de l’époque coloniale, haut fonctionnaire au ministère de la Coopération, directeur de cabinet du ministre socialiste Jean-Pierre Cot au début des années 1980, conseiller aux Affaires africaines de François Mitterrand, puis ambassadeur, notamment en Algérie, où il fut le témoin privilégié de la montée en puissance de l’islamisme radical. Son épouse, Andrée, a pris l’heureuse initiative de réunir et de publier les interventions, discours et exposés, mais aussi les portraits et interviews de cet homme de qualité au « parler vrai ». Au final : plus qu’un livre d’hommage à un homme qui n’a jamais caché son engagement politique à gauche et qui fut un grand ami de Jeune Afrique, une vraie contribution posthume à l’histoire contemporaine des relations franco-africaines.
Jamais je n’ai cessé d’apprendre l’Afrique, de Jean Audibert, éditions Karthala, 250 pages, 25 euros.
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