Gourmandise et business
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Tandis que Benoît XVI célébrait les premières Pâques de son pontificat et que Suisses et Belges, les plus gros mangeurs de chocolat d’Europe avec, respectivement, 12 kg et 8,5 kg par an et par personne, donnaient libre cours à leur gourmandise, les 4 principaux producteurs africains de cacao – Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria et Cameroun – se préparaient à la récolte intermédiaire. En 2004-2005, ils auraient assuré 69 % de la production mondiale de fèves, estimée à près de 3,5 millions de t, soit 3 fois plus qu’il y a 40 ans. La Côte d’Ivoire, avec plus de 1 million de t, est en tête du palmarès. Comme ses concurrents africains, son meilleur client est l’Union européenne, qui, en 2003-2004, lui a acheté près de 660 000 t. Le prix de la tonne de cacao établi par les Bourses de New York et de Londres a été de 1 500 dollars en 2004, bien loin des sommets de la fin des années 1970, où il avait frôlé les 4 000 dollars. Mais le chocolat reste quand même une affaire rentable : il y a un mois, l’action de Lindt, le célèbre chocolatier suisse, était la plus chère de la place de Zurich : plus de 16 000 euros !
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise