Éducation : promesses britanniques
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Gordon Brown, le ministre britannique des Finances, était sûr d’être bien accueilli au Mozambique. Le jour même de son arrivée à Maputo, le 10 avril, paraissait dans le quotidien The Independent une tribune signée de son nom. « Nous consacrerons au moins 15 milliards de dollars [12,38 milliards d’euros] d’aide à l’éducation ces dix prochaines années », y promet-il, avant d’inviter les autres États du Nord à imiter la Grande-Bretagne. « Avec 10 milliards de dollars par an, tous les enfants de tous les continents peuvent accéder à l’éducation. C’est une somme impressionnante, mais il suffit à chaque habitant des pays riches de mettre [] 2 pences [2,8 centimes d’euros] de côté tous les jours », a-t-il démontré. Percutantes, ces déclarations doivent néanmoins être relativisées. Certes, la promesse du chancelier de l’Échiquier – successeur pressenti de Tony Blair – témoigne du quadruplement de l’aide britannique à l’éducation ces dix dernières années. Reste à savoir si le total de l’aide publique au développement (APD) augmentera sensiblement lui aussi. Lors du sommet du G8 à Gleneagles, en juillet 2005, le Premier ministre s’était engagé à la doubler d’ici à 2010.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise