Éducation : promesses britanniques

Publié le 16 avril 2006 Lecture : 1 minute.

Gordon Brown, le ministre britannique des Finances, était sûr d’être bien accueilli au Mozambique. Le jour même de son arrivée à Maputo, le 10 avril, paraissait dans le quotidien The Independent une tribune signée de son nom. « Nous consacrerons au moins 15 milliards de dollars [12,38 milliards d’euros] d’aide à l’éducation ces dix prochaines années », y promet-il, avant d’inviter les autres États du Nord à imiter la Grande-Bretagne. « Avec 10 milliards de dollars par an, tous les enfants de tous les continents peuvent accéder à l’éducation. C’est une somme impressionnante, mais il suffit à chaque habitant des pays riches de mettre [] 2 pences [2,8 centimes d’euros] de côté tous les jours », a-t-il démontré. Percutantes, ces déclarations doivent néanmoins être relativisées. Certes, la promesse du chancelier de l’Échiquier successeur pressenti de Tony Blair – témoigne du quadruplement de l’aide britannique à l’éducation ces dix dernières années. Reste à savoir si le total de l’aide publique au développement (APD) augmentera sensiblement lui aussi. Lors du sommet du G8 à Gleneagles, en juillet 2005, le Premier ministre s’était engagé à la doubler d’ici à 2010.

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