Ce que Konaré a fait à Washington
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Pendant que les rebelles du Front uni pour le changement (FUC) lançaient leur offensive sur N’Djamena (voir pp. 12-17), le 11 avril, Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), était sur le chemin de Washington. Il n’a été informé de la situation qu’à son arrivée, le lendemain, par un coup de fil du chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno. Mais également par un appel du président en exercice de l’UA, Denis Sassou Nguesso. Ce dossier occupera les premières heures de son séjour à Washington, où il était venu pour recevoir deux prix : celui des journalistes panafricains en Amérique du Nord, et celui du Centre d’études stratégiques pour l’Afrique, le Visionary Award, qui récompense la vision d’« un dirigeant exemplaire, dont l’action a fait progresser la stabilité, la sécurité et le développement dans son pays et sur le continent ». Ce qui n’a pas empêché Konaré d’aborder avec ses hôtes américains ainsi qu’avec le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le remplacement au Darfour des forces de l’UA par des Casques bleus.
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