L’empreinte du conseiller Tony Blair

Publié le 16 mars 2008 Lecture : 1 minute.

Cinq entrées, dont quatre femmes, sept départs, suppression et création de ministères Depuis décembre 2007, le président Paul Kagamé, exaspéré par l’« incompétence » de certains de ses ministres, menaçait de remanier le gouvernement avant les élections législatives prévues en septembre prochain. Il a tenu promesse. Le 8 mars, une nouvelle équipe gouvernementale a été nommée.
Changement notoire, l’ascension de Rosemary Museminari, ancienne secrétaire d’État à la Coopération. Âgée de 46 ans, cette ancienne ambassadrice à Londres succède à Charles Murigande aux Affaires étrangères. Ce dernier, pour sa part, prend la tête du nouveau ministère chargé des Affaires gouvernementales. Satisfecit délivré à la diplomate ou sanction infligée à l’ex-chef de la diplomatie ? D’aucuns considèrent en tout cas que derrière cette décision se cache l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, devenu en janvier dernier le conseiller « bénévole » du chef de l’État rwandais.
Autre fait notable, la création d’un ministère consacré à la Communauté est-africaine à laquelle le Rwanda a adhéré en 2007. Dirigé par une femme, Monique Mukaruliza, il traduit la volonté de Kigali de s’ancrer irrémédiablement à l’est du continent. Les autorités ont d’ailleurs lancé une campagne pour expliquer à la population le bien-fondé d’une telle appartenance dans la perspective de la création d’une fédération des États de l’Afrique de l’Est à l’horizon 2013.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires