Au nom de la loi…
Vent de panique chez les investisseurs étrangers qui, à l’instar des britanniques AngloAmerican, Rio Zim ou Barclays Bank, s’inquiètent d’être dépossédés du contrôle de leur branche zimbabwéenne. À trois semaines des élections générales, le président Robert Mugabe a promulgué, le 7 mars, la loi d’indigénisation et d’émancipation économique des Noirs, imposant qu’au moins 51 % du capital des entreprises implantées dans le pays soit détenu par des Zimbabwéens de souche. Restructuration ou investissement ne sont désormais autorisés que si une majorité de contrôle revient à des locaux. D’aucuns craignent que cette nouvelle disposition ne porte un coup fatal à l’économie du pays, dont le taux d’inflation a déjà atteint les 100 000 %, ou qu’elle ne soit détournée au profit de quelques clans, comme ce fut le cas en 2000 lors de la politique de redistribution des terres.
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