« Tsunami » : aide islamique

Les pays musulmans ont offert quelque 600 millions de dollars.

Publié le 16 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

On connaît maintenant le volume de l’aide internationale allouée aux pays touchés par le tsunami : 5,7 milliards de dollars au 12 janvier, dont 4,8 milliards offerts par les gouvernements et institutions multilatérales et 0,9 milliard par les particuliers et les entreprises privées. C’est l’équivalent de 8 % de l’aide versée par les pays riches à l’ensemble des pays pauvres en 2004.
Le tsunami a entraîné une mobilisation sans précédent des donateurs. La plupart des victimes étant de confession musulmane, les médias ont beaucoup critiqué l’absence de réaction des pays islamiques, et surtout des plus riches d’entre eux, les monarchies
pétrolières. « Nous avons pris le temps d’évaluer les dégâts et les besoins », explique Amadou Boubacar Cissé, vice-président de la Banque islamique de développement (BIsD), basée à Djedda, en Arabie saoudite. Lors de la conférence des pays donateurs, qui s’est tenue le 6 janvier à Jakarta, il a annoncé l’octroi d’une aide de 500 millions de dollars, deux fois plus que ce qu’a accordé la Banque mondiale. En y ajoutant les dons de sept autres pays musulmans, l’aide officielle islamique se place, par son volume (591 millions de dollars), au troisième rang des donateurs, après l’Australie (816 millions) et l’Allemagne (680 millions).
L’assistance de la BIsD financera des actions d’urgence (achats de matériels et produits) et surtout des projets d’infrastructures, avec une priorité aux structures de prise en charge des orphelins (logement, santé, éducation). Un programme spécifique en faveur de l’Indonésie sera décidé lors d’une réunion spéciale des bailleurs de fonds, le 19 janvier,
à Jakarta.

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