Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine, la section économie de Jeune Afrique ouvre sur les fonds souverains alors que de plus en plus de pays songent à se doter de tels outils pour gérer la rente liée aux ressources naturelles.

Les fonds souverains sont-ils la bonne solution pour l’Afrique ?

Les fonds souverains sont-ils la bonne solution pour l’Afrique ?

Publié le 5 mars 2013 Lecture : 2 minutes.

Les pays africains producteurs de ressources naturelles sont nombreux à lancer des fonds souverains pour faire face à la volatilité des cours. Le tout est de savoir les utiliser à bon escient. Depuis 2011, trois fonds souverains ont vu le jour en Afrique : l’Angola, le Nigeria et le Ghana ont chacun lancé un véhicule d’investissement pour rentabiliser l’excédent de leurs revenus pétroliers. De fait, de plus en plus de pays producteurs, une dizaine environ, travaillent à la création de fonds d’investissements publics ayant pour mission de faire fructifier la rente tirée des ressources naturelles et d’atténuer l’impact des variations des cours des matières premières sur leurs économies.

Cette nouvelle vague vient donc ranimer le débat sur le rôle que doivent jouer ces fonds. Shantayanan Devarajan, économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale, prévient: «Dans certains cas, ces fonds ont été utilisés de manière opportune pour combler un déficit budgétaire. Dans d’autres cas, ils ont été tellement sollicités que les gouvernements n’ont pas réussi à les protéger. » Souvent, cependant, les fonds souverains sont sujets à polémique quant à leur gestion. La clé du succès réside, plus que jamais, dans l’accompagnement.

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En section entreprises & marchés, focus sur Air Mauritius. Après deux années de pertes, la compagnie mauricienne est en passe de revenir à l’équilibre. Mais pour sortir complètement de l’ornière, elle devra trouver un partenaire de premier plan. Air France et Emirates seraient-ils sur les rangs ?

Plus au nord, au Maroc, Jeune Afrique s’est intéressé à Nemotek, un concepteur et fabricant de caméras miniatures pour l’industrie des télécoms. Cette filiale de MedZ possède un savoir-faire rare… Une technologie qu’elle veut adapter aux pays émergents.

Jeune Afrique s’est également penché sur le cas des sociétés de sécurité. Elles se nomment « sociétés d’analyse et de gestion des risques », mais leur spécialité consiste à protéger les entreprises de menaces comme le terrorisme et la piraterie. Autant dire que leur activité prend de l’ampleur en Afrique…

En section décideurs, rencontre avec le commissaire européen au Développement, le Letton Andris Piebalgs. Dans le cadre du budget qui vient d’être adopté par les membres de l’Union européenne, l’enveloppe destinée à l’aide au développement ne devrait pas augmenter, même si le continent doit rester sa priorité. Le Mali, notamment, est au centre de ses attentions.

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Enfin, dans la section finance, Jeune Afrique s’est intéressé à la poussée des banques sud-africaines vers le nord. En devenant le principal actionnaire de l’établissement panafricain Ecobank, Nedbank a étendu son influence sur l’ensemble du continent. Standard Bank, Absa et FirstRand avancent eux aussi leurs pions.

Sommaire

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Fonds souverains
Bon plan ou usine à gaz ?
Le fonds algérien bouche les trous
Issa Faye – « Il faut accompagner les États »

Entreprises & marchés
Aérien – Air Mauritius au milieu du gué
Algérie – Général Emballage cartonne
Maroc – Dans l’oeil de Nemotek
Sécurité – La ruée vers l’ordre

Décideurs
Coopération – Andris Piebalgs, commissaire européen au Développement
Burundi – La championne du secteur privé

Finance
Banque – Poussée sud-africaine vers le nord

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