Tabac : mieux vaut prévenir que guérir

Publié le 15 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

Chaque jour, aux États-Unis, estime le ministère américain de la Santé, 4 400 adolescents commencent à fumer. La plupart d’entre eux cherchent d’abord à imiter les acteurs et les mannequins qui, dans les publicités ou au cinéma, font de la cigarette un attribut glamour. Pourtant, le mimétisme n’est plus une fatalité : selon l’école de médecine de l’université de Pittsburgh, les jeunes, informés des objectifs et des méthodes des publicitaires, sont moins enclins à fumer.

L’équipe du docteur Primack – le directeur de l’étude – a réalisé un sondage auprès de 1 200 lycéens. Ces derniers doivent réagir à dix-huit affirmations du type : « les publicités ne donnent qu’une partie des informations importantes », ou « les scènes de films montrant des acteurs en train de fumer sont réalisées avec beaucoup de soin ». En fonction de ses réponses, chaque lycéen est noté de 1 à 10. Plus sa note est élevée, moins le lycéen est dupe des ficelles des publicitaires. Au total, la moyenne des notes est de 6,8. Les lycéens dont la note se situe au-dessus de 5 ont, déduit le docteur Primack, deux fois moins de risques de fumer que les autres. Il suffit que leur note chute d’un point, poursuit-il, pour que leurs probabilités de toucher au tabac augmentent de 30 %. Tout logiquement, le docteur propose un remède miracle : enseigner la science des médias à l’école. La panacée pourrait peut-être aussi s’appliquer, conclut-il candidement, aux problèmes de l’alcoolisme, de l’obésité ou de la violence sexuelle.

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