Moscou change son fusil d’épaule
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
C’est seul que Gazprom exploitera le très convoité gisement de Chtokman. Un camouflet pour les norvégiens Statoil et Norsk Hydro, les américains Chevron et ConocoPhillips, ainsi que le français Total. Les cinq compagnies avaient été présélectionnées pour l’exploitation de ce champ gazier riche de 3 700 milliards de mètres cubes de gaz et situé dans la partie russe de la mer de Barents. Elles ne sont pas les seules déçues : initialement, la production était destinée aux États-Unis. Mais, le 9 octobre, le président de Gazprom a annoncé que « le marché numéro un [], c’est l’Europe ». Ce revirement, interprété comme la conséquence de l’opposition de Washington à l’entrée de la Russie dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a été confirmé par Vladimir Poutine lors de sa visite à Munich, le 10 octobre. Le président russe a assuré à la chancelière Angela Merkel que l’Allemagne pouvait compter sur son gaz.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise