La bonne affaire !

Publié le 15 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

C’est ainsi : les véhicules dits « trois volumes », avec malle séparée de l’habitacle, ne plaisent plus au public européen. Depuis l’apparition de la Renault 16 en 1966, le Vieux Continent préfère les « deux volumes » : un hayon vitré donne accès à un coffre inscrit dans la ligne de pente de la carrosserie. Mais l’architecture « trois volumes » garde de nombreux partisans en Europe de l’Est, en Amérique du Sud ou au Maghreb. Car l’ajout d’une malle allonge une voiture, et donne le sentiment qu’elle appartient à une catégorie supérieure.
Dès lors, Peugeot ou Renault greffent fréquemment une malle sur leurs modèles vedettes, donnant ainsi naissance à des versions que les Européens ne connaissent pas, mais qui font le bonheur d’autres clients sur la planète. Dernier exemple, la Renault Clio Classic, lancée au Maghreb depuis deux mois. Elle a une génération de retard, puisque bâtie sur une Clio II, modèle né en 1998, et non sur la Clio III commercialisée en 2005. Mais ce n’est pas forcément un défaut. D’abord, la Clio Classic, régulièrement rafraîchie au fil des années, en est maintenant à sa quatrième mouture depuis son lancement en 1999. Ensuite, l’usage de pièces éprouvées et rentabilisées lui permet d’offrir à la fois une fiabilité sans faille et des prix ultraserrés : environ 7 750 euros, soit 745 000 DA en Algérie, 114 900 DH au Maroc, et 16 950 DT en Tunisie pour l’offre de base, dotée d’un moteur essence 1.2.
Ce n’est pas cher payé pour un véhicule de 4,19 m (38 cm de plus qu’une Clio II), vaste, confortable, sûr, et qui vient se ranger, par sa ligne moderne comme ses équipements, un cran au-dessus de la Dacia Logan. D’autant que son poids contenu (910 kg) vaut à la Clio Classic une consommation d’oiseau.

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