Qui va payer l’addition ?
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En 2001, le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) estimait que d’ici à 2050 le coût global du réchauffement climatique pourrait atteindre quelque 300 milliards de dollars par an ! Un récent rapport de l’économiste Nicolas Stern, préparé pour le gouvernement britannique en 2006, est encore plus pessimiste. De très nombreux secteurs de l’économie sont en effet concernés par les bouleversements attendus. Non seulement la production agricole, mais aussi le tourisme, la production hydroélectrique, la distribution d’eau seront, entre autres, affectées. Si les différentes études divergent sur les chiffres exacts, toutes s’accordent pour dire que l’Afrique sera le continent le plus dévasté, avec l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Ainsi, d’après certains experts, un réchauffement de 2,5 °C devrait coûter à l’Afrique environ 4 % de son PIB. Mais Nicolas Stern recommande de prendre des mesures préventives : 1 dollar investi maintenant permettrait d’éviter 5 dollars de pertes plus tard. Et à l’échelle mondiale, les dépenses ne coûteraient que 1 % du PMB (produit mondial brut) contre 20 % si rien n’est fait à temps. Néanmoins, les investissements nécessaires, en particulier pour protéger les villes et installations côtières, peuvent être considérables à l’échelle d’un pays pauvre. La Banque mondiale estime leur montant à 40 milliards de dollars par an, alors que l’organisation britannique Oxfam les chiffre à 50 milliards. Pour l’heure, les pays donateurs se sont engagés à verser à peine 50 millions
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