Des soldats burkinabè à Abidjan

Publié le 15 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Malgré les dénégations à Abidjan et à Ouagadougou, la médiation burkinabè dans le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire étudie sérieusement la possibilité de l’envoi de soldats pour contribuer à la protection rapprochée du Premier ministre Guillaume Soro. Lequel a échappé le 29 juin à un attentat dans son fief de Bouaké. La question a été abordée lors du séjour, début juillet, de ce dernier dans la capitale burkinabè. Le facilitateur Blaise Compaoré, garant de l’accord signé le 4 mars, qui a obtenu que Soro accepte la primature, se sent moralement obligé de tout faire pour assurer sa sécurité. Et n’a pas tardé, au lendemain de l’attentat, à dépêcher à Bouaké et à Abidjan son chef d’état-major particulier, le colonel Gilbert Djendéré, pour une première mission d’évaluation. Afin de parer à toute accusation d’ingérence, Ouaga souhaite arrêter avec le Conseil de sécurité de l’Onu les modalités de l’intégration de ses soldats au sein des forces de l’Organisation des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).

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