Répartition du staff
Réduction drastique, mais compétence accrue.
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En 1994, le groupe BAD comptait environ 1 300 salariés, avec une moyenne de un administratif (secrétaire, huissier et autre service de soutien…) pour un seul professionnel. La norme est de 1 pour 2. Aujourd’hui, la Banque est à 1 pour 1,7. Il y a encore des progrès à faire, reconnaît le président Omar Kabbaj. Le premier dégraissage a eu lieu dans les quatre premiers mois de son mandat (septembre à décembre 1995) : 30 % des cadres et 20 % des assistants ont été remerciés. À la fin de l’année 1995, la Banque se retrouve avec 933 employés, dont 461 administratifs et 472 professionnels (cadres de direction, experts, économistes). Aujourd’hui, la situation s’est améliorée avec 1 012 personnes, dont 363 administratifs et 649 professionnels. Deux cents autres professionnels sont en cours de recrutement. Cela signifie donc plus de compétences (la Banque est désormais une institution attractive et rémunératrice pour qui sait travailler).
En termes de répartition géographique, le personnel africain est passé de 856 fin 1995 à 877 fin 2004 (+2,5%) et le personnel non africain de 77 à 135 (+75 %). Les effectifs qui ont le plus augmenté sont ceux des Français (de 20 à 49), des Américains (de 15 à 25), des Sénégalais (de 27 à 46), des Camerounais (de 31 à 43), des Béninois (de 37 à 48) et des Tunisiens (de 9 à 17). Les grands pourvoyeurs sont restés assez stables : la Côte d’Ivoire (de 212 à 194), le Nigeria (de 67 à 68), le Ghana (de 53 à 61), le Burkina (de 41 à 37) et le Mali (de 29 à 31).
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