Faits et chiffres

Publié le 15 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Champion des privatisations : le Mozambique. L’État mozambicain a cédé 487 entreprises publiques, qui ont rapporté 324 millions de dollars, soit 0,67 million de dollars par entreprise en moyenne, ce qui montre leur piètre valeur marchande à l’époque. La Zambie arrive en deuxième position, avec 255 entreprises privatisées, pour 717 millions de dollars, suivie de la Tanzanie (202), du Kenya (187) et du Ghana (180).

L’année phare : 1995. C’est en 1995 qu’ont eu lieu le plus grand nombre de privatisations en Afrique subsaharienne : 495 en un an, soit plus de une par jour. Ce chiffre a très rapidement décliné pour se stabiliser à moins d’une cinquantaine par an à partir de 1999.

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Les plus grosses recettes : le Maroc, puis l’Afrique du Sud. En cédant 14 entreprises, l’État sud-africain a empoché 2,51 milliards de dollars (180 millions par transaction). En vendant 35 % de Maroc Telecom, l’État marocain en a reçu autant… Loin derrière viennent le Ghana, avec 946 millions de dollars de recettes pour 180 entreprises cédées, la Zambie (717 millions de dollars), et le Nigeria (672 millions).

Secteur le plus rentable : les télécoms. Il est à l’origine de 36 % des gains financiers procurés par les privatisations en Afrique subsaharienne pour seulement 1 % des transactions. Viennent ensuite les mines (13 % des gains), les industries manufacturières et le BTP (13 %), l’agroalimentaire (11 %) et les transports (9 %).

Le plus grand gâchis : 548 000 emplois en Algérie. En 1990, l’application du programme algérien d’ajustement structurel coïncide avec la fin de la gestion économique centralisée. La réforme du secteur public permet le rétablissement des équilibres macroéconomiques. Mais elle s’accompagne de la suppression de 548 000 emplois en dix ans.

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