… Et aussi

Publié le 15 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Le crime farpait de Alex de la Iglesia (sorti à Paris le 11 mai)
Comme le titre du film l’indique malicieusement, le crime commis par Rafael, vendeur vedette d’un grand magasin qui se débarrasse d’un rival professionnel, n’est pas parfait. D’abord, il ne s’agit pas vraiment d’un crime, plutôt d’un accident lors d’une dispute. Ensuite, il a eu un témoin, Lourdes, une employée passablement laide du même établissement. Résultat : le « héros » doit se soumettre à tous les désirs, y compris sexuels, de sa potentielle accusatrice. Ce long-métrage espagnol (présenté à l’ouverture du festival de Marrakech) a obtenu le grand prix du festival du film policier de Cognac. Ce qui est à la fois normal – sa mise en scène est remarquable – et curieux : il s’agit en effet davantage d’une parodie que d’un véritable polar. Ou alors, c’est un polar…farpait.

Shizo de Guka Omarova (sorti à Paris le 4 mai)
Les films kazakhs ne sont pas légion. Encore moins quand ils ont pour auteur une femme. Raison de plus pour suivre le parcours de Shizo, un adolescent dont la principale occupation consiste à embaucher des boxeurs d’occasion pour des matchs illégaux. Jusqu’au jour où l’un de ces combattants meurt à la suite des coups reçus, juste après avoir demandé à Shizo d’apporter à sa compagne la bourse qu’il vient de gagner. L’occasion pour Shizo de tomber amoureux de cette femme et de prendre, pour la séduire, des risques insensés. L’occasion, surtout, pour la réalisatrice, de nous proposer un portrait décapant de son payset de ses problèmes, sans jamais tomber dans le pathos.

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