El-Para se met à table
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Arrêté au Tibesti, en mars 2004, par les rebelles du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), puis extradé six mois plus tard vers l’Algérie, l’islamiste radical Amara Saïfi, alias Abderrezak el-Para, l’ex-numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), est passé aux aveux. Ses confidences ont permis aux responsables de la lutte antiterroriste de reconstituer les filières d’approvisionnement en armements des derniers maquis algériens et d’identifier plusieurs de leurs fournisseurs : Baba Ould Chouikh, un élu de la région malienne de Gao, Brahim Bahanga, grande figure de la rébellion touarègue, ainsi que plusieurs officiers de l’armée malienne. Les armes acheminées en Algérie proviendraient des stocks de l’armée malienne et de plusieurs pays de la région comme la Côte d’Ivoire. Ces informations ont été transmises à Bamako, à Washington et au bureau de coordination des Nations unies chargé de la lutte antiterroriste. Des têtes devraient donc tomber dans les prochains jours.
El-Para a par ailleurs révélé que plusieurs membres des Cavaliers du changement, un mouvement rebelle mauritanien, ont bénéficié du soutien logistique du GSPC à partir de la région de Taoudenni, dans le nord du Mali. Ce qui a permis l’arrestation, le 4 mai à la frontière mauritano-malienne, de plusieurs membres de cette organisation.
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