Les Belges ne renoncent pas à la Camair
Le gouvernement camerounais a décidé le 4 avril de reconsidérer les résultats de l’appel d’offres portant sur la sélection d’un partenaire stratégique en vue de la privatisation de 51 % du capital de la Camair. Désigné adjudicataire provisoire le 29 juin 2006, SN Brussels Airlines et son partenaire camerounais Cenainvest sont les premières victimes de cette remise à plat. Mais Étienne de Nil, directeur de la compagnie, ne se démonte pas : « Nous attendons la notification du gouvernement camerounais qui, certainement, nous édifiera sur les raisons qui ont motivé sa position. » Alors que le ministre de l’Économie et des Finances, Polycarpe Abah Abah, s’était engagé à finaliser le processus « dans les dix jours », l’adjudicataire provisoire a dû patienter près de dix mois. Pour le transporteur belge, « le temps, les énergies et les ressources que nos partenaires et nous-mêmes avons consacrés à ce projet sont considérables. Nous en parlerons le moment opportun avec nos interlocuteurs du gouvernement camerounais ». En attendant, des investisseurs américains semblent tenir la corde.
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