Destination Bujumbura
Publié le 15 avril 2007 Lecture : 1 minute.
A partir du 22 avril, la nouvelle compagnie belge Brussels Airlines desservira une quatorzième destination africaine, la capitale du Burundi, Bujumbura. « Nous commencerons par un vol hebdomadaire, qui a nécessité une préparation de dix-huit mois pour la formation du personnel et les discussions avec les autorités locales », explique Michel Meyfroidt, directeur exécutif de Brussels Airlines. La compagnie est née le 25 mars de la fusion entre SN Brussels, elle-même héritière de la Sabena (qui a fait faillite en novembre 2001), et de Virgin Express. La liaison Bruxelles-Bujumbura, qui passera par Nairobi (Kenya), permettra de désenclaver le Rwanda. Une navette aérienne quotidienne depuis l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle permettra aux passagers résidant en France d’arriver à temps pour prendre un vol à destination de l’Afrique. Principale compagnie internationale reliant le continent au reste du monde, après le groupe Air France-KLM, Brussels Airlines renforcera sa flotte sur le continent avec la mise en service d’un quatrième Airbus A-330 de 284 passagers et une plus grande capacité de fret (de 40 000 tonnes en 2006 à 50 000 en 2007). « À l’Ouest, à l’Est comme au Centre, l’Afrique est un marché porteur », précise Herman Carpentier, directeur pour la France. Mais c’est aussi un marché très volatil. Ce qui explique en partie la cherté des tarifs. « Tous les six mois en moyenne, il y a quelque chose qui arrive quelque part. Après Abidjan, il y a eu Conakry. Nous sommes alors obligés d’arrêter les liaisons pendant plusieurs semaines », déplore Michel Meyfroidt.
