L’Afrique et les droits de l’homme

Publié le 15 janvier 2006 Lecture : 1 minute.

La reprise des négociations, le 11 janvier à l’ONU, sur la création d’un nouveau Conseil des droits de l’homme, donne aux pays du Groupe africain l’occasion de jouer un rôle majeur qui pourrait grandement bénéficier à notre continent. L’Afrique, qui a connu tant de violations des droits de l’homme, a tout à gagner d’une nouvelle institution qui se réunisse régulièrement et réponde rapidement et efficacement aux entraves aux droits de l’homme. Le Conseil devrait être présidé par des États qui observent scrupuleusement les droits de l’homme et examinent en toute impartialité les plaintes déposées contre les autres pays. […] Pour bien commencer, le nouveau conseil devrait élire une équipe totalement neuve.

Il ne faut pas avoir peur d’un conseil qui sanctionne sévèrement les violations des droits de l’homme, partout et à tout moment. Les nombreuses résolutions adoptées par l’actuelle Commission au sujet de l’ancien régime d’apartheid dans mon pays ont aidé à mobiliser l’opinion mondiale et à accélérer notre transition vers un système plus juste. Un nouveau mécanisme universel de veille pour améliorer le respect des droits de l’homme dans chaque pays, conjugué avec des procédures renforcées pour régler directement les manquements des États fournirait au nouveau Conseil un attirail complet d’instruments. Quatre pays africains ont soumis leur propre cas à la nouvelle Cour criminelle internationale et un cinquième y a été envoyé par le Conseil de sécurité. Avec un Conseil des droits de l’homme plus fort, les abus pourraient être traités avant d’atteindre le stade dramatique des poursuites criminelles internationales. […]
Un Conseil des droits de l’homme fort et efficace est dans l’intérêt de tous, et particulièrement de l’Afrique.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires