Un Turc à Jérusalem
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Le président turc Abdullah Gül effectuera début janvier 2009 sa première visite officielle en Israël en tant que chef de l’État. Au menu de ses entretiens avec son homologue Shimon Pérès : les négociations israélo-syriennes dans lesquelles Ankara joue le rôle d’intermédiaire et la « menace » nucléaire iranienne, à propos de laquelle les deux pays divergent profondément. Aux yeux des Turcs, en effet, tout pays est en droit d’accéder à l’énergie nucléaire, et il n’est pas prouvé que le programme poursuivi par Téhéran soit d’ordre militaire.
Reste que les Israéliens pourraient avoir quelque chose à négocier en échange. Abdullah Gül souhaite en effet qu’ils usent de leur influence auprès de la future administration américaine pour que le massacre des Arméniens en 1915 ne soit pas officiellement reconnu comme un génocide par Washington, Barack Obama ayant, pendant sa campagne, donné des signes en ce sens qui ont beaucoup inquiété Ankara.
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