Filière cacao trop coûteuse

Publié le 14 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

La Banque mondiale, qui demande une baisse de la fiscalité sur le cacao en Côte d’Ivoire et une réforme de la filière afin d’augmenter les revenus des producteurs, a en partie seulement, obtenu gain de cause. Le droit unique de sortie (DUS) perçu par l’État, la principale taxe à l’exportation, demeure inchangé : 220 F CFA le kilogramme. Le Comité interministériel des matières premières (CIMP) a en revanche légèrement di-?minué les prélèvements affectés aux différentes structures de la filière issues de la libéralisation. L’Autorité de régulation du café et du cacao (ARCC), qui joue le rôle de gendarme, le Fonds de régulation et de contrôle (FRC), chargé de stabiliser les prix, le Fonds de développement et de promotion (FDPCC) et la Bourse du café et du cacao (BCC) voient leurs redevances baisser (voir tableau). Seul le Fonds d’investissement en milieu rural, institué il y a deux ans par le gouvernement avec l’accord de la Banque mondiale, connaît une hausse notable de ses ressources. Selon des experts de l’institution, présents en Côte d’Ivoire du 17 au 28 septembre, les frais de fonctionnement des trois structures – ARCC, BCC et FRC – seraient quatre fois supérieurs au budget de la défunte Caistab. Entre 2001 et 2007, près de 400 milliards de F CFA ont ainsi été prélevés.

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