BMW veut l’importer en Algérie

Publié le 14 octobre 2007 Lecture : 2 minutes.

La nouvelle Mini court le monde depuis 2001, pénétrant même des marchés que son aînée n’avait pas connus, comme les États-Unis. Le Maroc (32 ventes en 2006, 100 attendues cette année dont un tiers de cabriolet) peut ainsi rouler en Mini, l’Égypte et l’Afrique du Sud aussi. Et bientôt l’Algérie. Au lancement de la Mini de deuxième génération, BMW avait calibré l’usine d’Oxford pour une production annuelle de 120 000 unités. La demande s’est avérée deux fois supérieure Alors, les pays n’appartenant pas au cercle des gros marchés ont été servis au compte-gouttes, voire pas du tout. L’Algérie a souffert dans l’affaire d’un changement d’importateur, qui a rejeté les ventes de Mini au deuxième plan des priorités de BMW dans ce pays. Mais la capacité de l’usine d’Oxford vient d’être portée à 260 000 exemplaires par an. Et Bavaria Motors Algérie, nouveau représentant de BMW, promet l’arrivée de la Mini en 2008. Ou plutôt des Mini : la berline originelle, le cabriolet, et le break, dit Clubman.
Le succès de la Mini tient en premier lieu à sa ligne. Elle a pieusement conservé le code stylistique de la première Mini : porte-à-faux ultracourt, pare-brise quasi vertical, design intérieur moderne et dépouillé. La Mini a certes grandi (3,70 m) mais reste, comme sa devancière, à la fois élégante, vive et sexy. Elle est donc devenue, partout sur la planète, la nouvelle coqueluche d’une population urbaine, jeune et active. Au temps de la première Mini, la légendaire version break, fabriquée de 1960 à 1969, était indispensable à qui voulait emporter quelques bagages. Ce raisonnement ne vaut plus. Une Mini se pratique généralement à deux. Il suffit dès lors de rabattre le dossier de la banquette arrière pour faire passer le volume du coffre de 160 à 680 dm3. Plus longue de 25 cm (3,95 m), plus chère de 2 500 euros (soit 21 300 euros en version Cooper 1.6 120 ch), la nouvelle version break n’augmente la capacité que de 100 dm3 en configuration cinq places, et de 250 dm3 banquette arrière repliée. À quoi sert-elle ? Ce n’est pas la bonne question. La fonction d’une Mini n’est pas d’être utile, mais de séduire. Sur ce chapitre, le break a visé juste : ligne de toit prolongée qui affine la silhouette, coffre à deux ouvrants, comme jadis, originale petite porte latérale côté droit pour faciliter le passage des occupants des places arrière. Plus cette étonnante tenue de route propre à la Mini depuis l’origine : elle vire instantanément, comme un kart ! Le break Clubman est donc promis au succès. Pour une raison simple : il sera plus rare, donc encore plus chic.

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