Qtel finalise son offre pour Maroc Télécom

À l’occasion du congrès mondial du mobile à Barcelone, l’opérateur qatari Qtel confirme son intérêt pour la filiale mise en vente par le groupe français Vivendi.

Nasser Marafih, directeur général de Qtel. DR

Nasser Marafih, directeur général de Qtel. DR

Publié le 27 février 2013 Lecture : 1 minute.

« Maroc Telecom possède un certain nombre de critères qui cadrent avec notre stratégie, et nous sommes arrivés à l’étape finale de l’évaluation de cette opportunité [d’acquisition] », a déclaré Nasser Marafih, directeur général du groupe Qtel, dans une interview donnée en marge du Congrès mondial du Mobile à Barcelone au site Fox Business. « Mais cela doit être fait au juste prix pour avoir du sens », a-t-il ajouté. Qtel, dont toutes les opérations devraient d’ici à 2014 adopter la marque Ooredoo (traduction de « je veux » en Arabe), est parmi les candidats qui ont exprimé en 2012 leur intérêt pour le rachat de Maroc Télécom, aux côtés du coréen KT Corp (KT) et du groupe émirati Etisalat. Ce dernier vient d’ailleurs de révéler avoir mandaté BNP et le marocain Attijariwafa Bank pour finaliser sa proposition.

Potentiel de croissance

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Le groupe français Vivendi a annoncé évaluer les 53% du capital de Maroc Télécom qu’il détient a environ 5,5 milliards d’euros. Nasser Marafih n’a pas commenté cette estimation, mais a assuré regarder au-delà de la cote de l’opérateur à la bourse de Casablanca. « Nous ne travaillons pas à court terme, mais à long terme en fonction du potentiel de croissance. Pour Qtel, l’acquisition de Maroc Télécom ouvrirait, au-delà du Royaume chérifien, de nouvelles perspectives de croissance en Afrique subsaharienne. Actuellement le groupe est présent dans 17 pays dans les zones Asie, Moyen-Orient et Afrique du Nord et totalise près de 90 millions de clients.

L’an dernier l’opérateur a dépensé plus de 3 milliards d’euros pour augmenter le contrôle de ses filiales, notamment en Tunisie et en Algérie. Nasser Marafih a également indiqué qu’il étudiait d’autres opportunités d’expansion notamment au Myanmar et en Libye. « Pour nous la taille est importante. Nous devons être dans le top 20 des opérateurs mondiaux”, a-t-il dit.

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