Ticket gagnant
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Retour aux sources pour Keziah Jones. C’est dans le métro parisien que l’inventeur du blufunk a lancé son cinquième album, Nigerian Wood. Là même où il a fait ses débuts à la fin des années 1980.
Né à Abeokuta, près de Lagos, en 1968, Olufemi Sanyaolu, de son vrai nom, a grandi dès l’âge de 8 ans en Angleterre. Après ses études, le jeune Nigérian rêve d’une vie faite de notes et de décibels. Et traverse la Manche pour rejoindre la capitale française. Guitare en bandoulière, il joue dans le métro, où il se fait remarquer, en 1991, par le directeur artistique de Delabel, qui lui permet de sortir l’année suivante son premier album. Jackpot ! Blufunk Is a Fact s’écoule à plus de 400 000 exemplaires en France.
Seize ans plus tard, Keziah Jones boucle la boucle devant quelque deux mille voyageurs lors de quatre concerts gratuits. La RATP n’a communiqué qu’au dernier moment le lieu et l’heure de ces happenings qui ont eu lieu les 1er, 3, 4 et 6 septembre dans la chaleur étouffante des couloirs des stations Miromesnil, Olympiades, Montparnasse et Auber. L’événement avait tout de la parfaite opération commerciale mais l’artiste, ému, a enchaîné, pendant une heure, morceaux inédits et tubes incontournables, tel « Rhythm Is Love » repris en chur par des spectateurs ravis. Un tour de chauffe réussi avant une tournée européenne.
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