L’intrus libyen
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Fruit des pourparlers, à Alger, les 29 et 30 août, entre les autorités de Bamako et les représentants de l’Alliance démocratique pour le changement (ADC, vitrine politique des rebelles), la libération, le 9 septembre, de 44 soldats maliens détenus par la rébellion touarègue depuis près d’une année a été polluée par l’intrusion de Kadhafi. Le communiqué du gouvernement malien a officiellement remercié le « Guide » libyen, qui a revendiqué la paternité de cet élargissement. Alger n’a pas réagi. Le Quai d’Orsay, lui, s’est félicité de ce dénouement, tout en rappelant qu’il résulte du seul accord d’Alger (voir p. 34), un document qui ne prévoit aucun rôle pour Kadhafi.
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