Calendrier international chargé

Publié le 14 septembre 2008 Lecture : 1 minute.

Fin septembre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf devrait s’envoler pour Bruxelles avec une délégation. Objectif : négocier avec l’Union européenne (UE) dans le cadre de l’accord de Cotonou. Ce texte, signé en 2000, fixe les règles de la coopération entre le Vieux Continent et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Et prévoit, en cas de violation des « éléments essentiels » – notamment les principes démocratiques -, une renégociation de la coopération.
À la fin du mois, le scénario pourrait donc être le suivant : l’UE, premier bailleur de la Mauritanie, suspend son aide (156 millions d’euros entre 2008 et 2013), et Nouakchott prend une série d’engagements (lutte contre la corruption, rétablissement de l’État de droit). De leur mise en uvre dépendra la reprise de la coopération. À la condition sine qua non, toutefois, que Sidi Ould Cheikh Abdallahi soit libéré et rétabli dans ses fonctions. Dans la foulée, il sera de nouveau question de la Mauritanie à Bruxelles. Cette fois lors d’une réunion conjointe entre la Commission européenne et celle de l’Union africaine (UA), pour fixer de nouvelles sanctions en cas de blocage. En marge de l’Assemblée générale de l’ONU, qui se tiendra du 23 septembre au 1er octobre, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA aura auparavant examiné le dossier mauritanien.

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