Le dernier des Murdoch ?

Publié le 14 août 2005 Lecture : 1 minute.

L’empire Murdoch est-il en train de se fissurer ? Depuis l’annonce, le 29 juillet, de la démission de Lachlan Murdoch, le fils aîné du magnat américano-australien de la presse, les spéculations sur l’avenir de News Corporation (The Sun, The Times, Fox TV, HarperCollins…) vont bon train. Rupert Murdoch, 74 ans, avait pourtant soigneusement préparé sa succession. Lachlan, trentenaire élégant, diplômé de Princetown et marié à une top-model australienne, était le dauphin désigné. Formé « à la dure » devant les rotatives du Daily Mirror de Sydney, il avait rapidement gravi tous les échelons avant d’être propulsé, à 29 ans, au poste de directeur adjoint du Groupe.
En rentrant « au pays », Murdoch Jr. cherche-t-il à échapper à l’autoritarisme de son père, comme avant lui sa soeur Elisabeth, aujourd’hui à la tête d’une florissante société de production à Londres ? Ou veut-il manifester son opposition aux projets du fringant septuagénaire ? Ce dernier souhaite, en effet, que les deux filles qu’il a eues avec sa troisième épouse, la journaliste Wendi Deng, de trente-sept ans sa cadette, profitent elles aussi du succès de News Corp., un groupe fondé au début des années 1950 et présent sur tous les continents – à l’exception de l’Afrique. Il est vrai que 21 milliards de dollars sont en jeu…

En attendant, James (32 ans), le fils rebelle, à la tête du bouquet par satellite britannique BSkyB depuis 2003, pourrait reprendre le flambeau. À moins que l’aventure dynastique ne prenne fin au profit de Peter Chernin, l’actuel numéro deux. Ou de John Malone, le directeur de Liberty Media, qui détient 20 % du groupe et n’a jamais caché qu’il ne voulait pas d’un jeune Murdoch à la tête de News Corp.

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