Islamistes indésirables à Londres
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Fini l’impunité pour les islamistes algériens réfugiés depuis les années 1990 dans la capitale du Royaume-Uni. Quelques heures avant d’annoncer, le 3 août, les nouvelles dispositions antiterroristes, Tony Blair a eu une longue conversation téléphonique avec le président Abdelaziz Bouteflika. Le Premier ministre britannique a informé le chef de l’État algérien de sa décision d’extrader de nombreux cadres des GIA et du GSPC basés à Londres, non sans s’être enquis des peines que la justice algérienne pouvait leur infliger. Bouteflika a rassuré son interlocuteur : les tribunaux de son pays n’ont plus recours à la peine capitale depuis 2001. Pour ce qui est des condamnations à mort prononcées avant cette date, aucune n’a été appliquée depuis 1994.
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