Le meilleur de l’Afrique est au Salon de l’agriculture de Paris

Poivre de Penja, miel d’Oku et café guinéen Ziama-Macenta ont trouvé leur place auprès des plus grands noms de la gastronomie européenne au Salon international de l’agriculture de Paris. Le label « Identification géographique protégé » (IGP) leur permet de se vendre jusqu’à 40% plus cher.

Le célèbre poivre de Penja, originaire du Cameroun. DR

Le célèbre poivre de Penja, originaire du Cameroun. DR

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 26 février 2013 Lecture : 1 minute.

Au Salon international de l’agriculture de Paris, du 23 février au 3 mars, les visiteurs pourront découvrir les premiers produits de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI, qui regroupe seize pays d’Afrique), estampillés « Indication géographique protégée » (IGP). Le poivre de Penja et le miel d’Oku (Cameroun), tout comme le café Ziama-Macenta (Guinée), ont ainsi rejoint depuis peu le jambon de Parme, le comté (fromage français) ou le café colombien.

Nouvelle tendance ?

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Importée d’Europe, cette appellation est utilisée dans de nombreux pays du monde, mais jusque-là fort peu sur le continent africain, à l’exception du Maroc avec sa célèbre huile d’argan. Serait-ce une nouvelle tendance ? « Nous avons présélectionné douze produits qui feront l’objet d’un audit de terrain. Parmi eux, l’échalote du pays dogon, l’oignon violet de Galmi, au Niger, et le pagne de Tiébissou, en Côte d’Ivoire », précise Cécé Kpohomou, chargé du programme IGP à l’OAPI.

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Outre qu’il assure une protection contre les contrefaçons dans les pays de l’OAPI, le label ouvre la porte aux exportations, notamment en Europe, et permet aux produits qui en bénéficient de figurer aux côtés des plus grands noms européens. Contrairement à l’appellation « bio » ou « équitable », le cahier des charges des IGP (altitude, méthodes d’irrigation, savoir-faire…) est spécifique à chaque produit. Certes, l’obtention de ce titre prestigieux nécessite un investissement (organisation, contrôles…), mais les producteurs peuvent espérer vendre, in fine, leurs produits jusqu’à 40 % plus cher.

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