Garde présidentielle : le dernier carré
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La protection rapprochée du président est confiée à une unité d’élite, le GSPR, Groupe de sécurité de la présidence de la République. Il s’agit d’un millier d’hommes, en majorité bétés. Formés au maniement des armes et au combat rapproché à la base navale d’Adiaké, près de la frontière ghanéenne, ces tireurs d’élite travaillent en civil, costume sombre, lunettes noires, armes de poing et fusils d’assaut. Mais ils sont autrement plus redoutables que bien des « corps habillés ».
Quelques jours avant la manifestation du 25 mars 2004, les commandants de cette garde, les lieutenants-colonels Dogbo Blé Bruno et Ahouman Brouha Nathanaël, ont annoncé que le quartier du Plateau à Abidjan devenait « zone rouge » et que « tout manifestant qui oserait s’aventurer dans cette zone serait considéré comme combattant ennemi et traité comme tel, sans sommation ».
Autre homme clé de la garde, Patrice Bahi, l’un des personnages les plus controversés de l’entourage présidentiel. Karatéka et ancien garde du corps de Laurent Gbagbo, Patrice Bahi est l’homme des opérations spéciales. Il procède lui-même au recrutement des membres du GSPR.
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