Principaux points de l’accord

Publié le 14 mai 2006 Lecture : 2 minutes.

Arrangements de sécurité
– Désarmement de toutes les milices armées, y compris les Djandjawids, par le gouvernement soudanais et sous contrôle des observateurs africains. Elles doivent être maintenues dans leurs camps ou au sein de leurs propres communautés, dépouillées de leurs armes lourdes et interdites de circulation près des camps de réfugiés et ceux des rebelles.
– Intégration d’un millier d’anciens combattants rebelles ?dans l’armée, un autre millier dans les services de sécurité, ?et réinsertion de trois mille autres.
Partage du pouvoir
– Les rebelles obtiennent un poste d’assistant spécial du président de la République qui sera le numéro quatre dans la hiérarchie du pouvoir et sera associé à toutes les décisions concernant le Darfour. Cet assistant présidera l’autorité régionale de transition au Darfour. Laquelle couvrira les commissions et les fonds spécialisés qui détiendront le vrai pouvoir et au sein desquels les rebelles sont largement majoritaires.
– Des élections seront organisées dans trois ans sous supervision internationale. Ceux qui les gagnent gouverneront le Darfour. Un référendum aura lieu un an après pour décider si le Darfour constituera une seule région à la place des trois États actuels. Pendant la transition, un État sur trois aura un gouverneur ex-rebelle, et les deux autres auront des vice-gouverneurs issus de la rébellion.
Partage des richesses
Pendant la transition, et en plus des fonds promis par les donateurs internationaux, le gouvernement central de Khartoum versera au Darfour 300 millions de dollars la première année, et 200 millions de dollars pendant chacune des deux années suivantes.
Garanties
– Les mouvements rebelles ne sont pas tenus de se séparer de leurs armes avant que les milices progouvernementales ne soient désarmées et placées sous contrôle et que les troupes régulières ne retournent dans leurs casernes.
– Le rôle de la mission d’observation de l’Union africaine sera renforcé. Ceux qui feront de l’obstruction à l’accord de paix tomberont sous le coup de sanctions prévues par le Conseil de sécurité de l’ONU qui demeurera saisi de la question.
– Des garanties bilatérales ont été données ; le président Bush a écrit des lettres personnelles aux chefs des mouvements rebelles dans ce sens.

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