Gabon : la nouvelle vie de la BGD

Publié le 14 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Avec des activités relevant à la fois du domaine des banques universelles et des banques de développement, la Banque gabonaise de développement (BGD) est définie à Libreville comme une société d’intérêt national. Créée en 1960, elle est détenue majoritairement par l’État et plus marginalement par la Banque centrale des États de l’Afrique centrale (BEAC) et des institutions de développement. Dans les faits, peu de chose différencie l’activité de la BGD de celle de ses concurrents privés, si ce n’est qu’elle remplit des missions de service public, comme le financement des personnes qui n’ont pas accès aux produits bancaires classiques. Dans ce cadre, elle a étendu son réseau jusque dans des provinces délaissées par les « grandes ». Elle a la particularité, outre des activités classiques de prêts à l’économie, de gérer des fonds en faveur des PME (le Fonds d’expansion et de développement des petites et moyennes entreprises et le Fonds d’aide et de garantie du ministère chargé des Petites et Moyennes Entreprises) et joue un rôle de financement dans des secteurs privilégiés (forêt, pêche, agriculture, PME). En matière de ressources, l’établissement dispose de financements à long terme auprès d’institutions comme l’AFD, la Proparco ou la BEI, le solde de ses ressources provenant, comme toute banque universelle, de ses fonds propres et des dépôts de la clientèle. Au début de l’année, la BGD a créé une filiale spécialisée dans l’accès au logement, notamment pour les plus défavorisés, la Banque de l’habitat du Gabon.

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