Megrahi en appel

Publié le 14 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Condamné par un tribunal international, le 31 janvier 2001, à la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle dans l’attentat de Lockerbie, en 1988, le Libyen Abdelbasset Megrahi purge sa peine dans la maison d’arrêt de Greenock, à une quarantaine de kilomètres de Glasgow, la capitale écossaise, et attend impatiemment l’ouverture de son procès en appel, le 26 février.
Un journaliste du quotidien arabophone Al-Qods al-Arabi, de Londres, lui a rendu visite en compagnie de son avocat algérien, Me Saad Djebbar, et du consul de Libye. Megrahi semble avoir un bon moral et ne doute pas que les incohérences du procès qui lui a valu d’être « éloigné de sa famille et de son pays » finiront par être reconnues et, surtout, corrigées en appel.
Ses conditions de détention ne sont pas scandaleuses, même si la superficie de sa cellule (individuelle) ne dépasse pas 3 m2. L’administration pénitentiaire ayant mis à sa disposition un poste de télévision, il se tient informé de l’actualité sur les chaînes Al-Jazira et Al-Arabiya. Les événements qui l’ont le plus marqué ? La visite que lui a rendue Nelson Mandela, la mort de Mohamed Doura, cet enfant palestinien tué par l’armée israélienne sous l’il des caméras, ou encore les efforts incessants de son père pour obtenir sa libération et la reconnaissance de son innocence.
Quelle que soit l’issue du jugement en appel, Megrahi devrait prochainement être transféré d’Écosse en Libye, Me Djebbar ayant l’intention d’invoquer l’accord bilatéral d’entraide judiciaire signé par Tony Blair avant son départ du pouvoir. La défense fait valoir que les Français impliqués dans l’affaire de l’Arche de Zoé ont bien, eux, été extradés vers leur pays après leur condamnation par la justice tchadienne

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