Gêne des islamistes modérés

Publié le 14 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Après des années d’interdiction sous Maaouiya Ould Taya et son successeur, Ely Ould Mohamed Vall, la création d’un parti islamiste a été autorisée par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi dans l’esprit de concorde nationale qui prévalait au lendemain de son élection. En août 2007, le Rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD) a ainsi été officiellement reconnu. À l’Assemblée nationale, il compte cinq députés. Son président, Jamil Ould Mansour, tient à se présenter comme un islamiste modéré. Les attaques d’Aleg et de Ghallawiya relançant la polémique sur l’existence d’un parti islamiste, le RNRD s’est empressé de les condamner, appelant oulémas, autorités et partis politiques à « coopérer pour protéger le pays et éviter qu’il ne sombre dans les abysses de la barbarie aveugle ».

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