Compaoré et le cas « IB »
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En attendant les conclusions de l’information judiciaire que le procureur militaire Ange Kessy vient d’ouvrir sur les présumées tentatives de déstabilisation du régime ivoirien dont l’ancien sergent-chef Ibrahim Coulibaly, dit IB, est soupçonné, le président burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur dans le processus de sortie de crise, n’entend pas rester les bras croisés. Au cours de son séjour, début janvier, à Abidjan, son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a suggéré à ses hôtes, à commencer par le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, de ne pas fermer définitivement la porte à IB. À moins que le sous-officier rebelle ne soit coupable des faits qu’on lui reproche (voir J.A. n° 2452), Bassolé a exhorté ses interlocuteurs à réfléchir sur les moyens d’engager le dialogue avec lui. Une démarche particulièrement délicate au regard de la détestation que se vouent Soro et IB.
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