Un gouvernement de combat ?

Publié le 14 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Même si sa décision n’est pas encore arrêtée, le président Amadou Toumani Touré (ATT) n’exclut pas de remanier son gouvernement avant la présidentielle d’avril-mai prochains. Le Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita, le président de l’Assemblée nationale, officiellement candidat à la magistrature suprême, peut difficilement continuer à y garder ses membres – l’un a d’ailleurs récemment démissionné du parti. Certains des ministres qui n’appartiennent à aucune chapelle partisane et ne représentent qu’eux-mêmes pourraient également être invités à rendre leur tablier. De fait, il s’agit pour ATT de mettre en place une équipe homogène, avec tout ou partie des représentants des quatorze formations politiques qui ont d’ores et déjà rejoint l’Alliance pour la démocratie et le progrès, la structure soutenant sa candidature. Et d’aller à la bagarre électorale entouré d’un gouvernement de combat.

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