Un gouvernement de combat ?
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Même si sa décision n’est pas encore arrêtée, le président Amadou Toumani Touré (ATT) n’exclut pas de remanier son gouvernement avant la présidentielle d’avril-mai prochains. Le Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita, le président de l’Assemblée nationale, officiellement candidat à la magistrature suprême, peut difficilement continuer à y garder ses membres – l’un a d’ailleurs récemment démissionné du parti. Certains des ministres qui n’appartiennent à aucune chapelle partisane et ne représentent qu’eux-mêmes pourraient également être invités à rendre leur tablier. De fait, il s’agit pour ATT de mettre en place une équipe homogène, avec tout ou partie des représentants des quatorze formations politiques qui ont d’ores et déjà rejoint l’Alliance pour la démocratie et le progrès, la structure soutenant sa candidature. Et d’aller à la bagarre électorale entouré d’un gouvernement de combat.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise