Réconciliation à la tête de la télévision
Amadou Vamoulké, directeur général de la Cameroon Radio Television (CRTV), le service public de l’audiovisuel camerounais, se déclare disposé à travailler de nouveau avec le directeur de l’information Charles Ndongo. Les deux hommes, qui se sont rencontrés secrètement au tout début de janvier, étaient en conflit ouvert depuis que le directeur de l’information avait pris sur lui, en août 2006, de transmettre au directeur général une lettre de sa rédaction critiquant « le management moderne » de Vamoulké. La gestion de cette crise au sein du mastodonte de l’audiovisuel public (2 100 salariés) a coûté son poste au ministre de la Communication Pierre Moukoko Mbonjo, écarté du gouvernement lors du remaniement du 22 septembre. Il y a peu encore, le 28 décembre, Amadou Vamoulké demandait au conseil d’administration le limogeage de Charles Ndongo pour « incompétence et insuffisance de résultats ». Refus catégorique de l’instance, qui a justifié sa décision par l’absence de dossier disciplinaire. Depuis la rencontre de début janvier, l’attelage à la tête de la CRTV semble prêt à repartir.
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