Nos hommes en Casamance

Publié le 14 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Le petit contingent de militaires marocains présents dans le sud du Sénégal depuis fin décembre 2006 participerait-il aux combats contre les rebelles séparatistes du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance) ? C’est ce que l’un des responsables de la guérilla a cru devoir affirmer, début janvier, en qualifiant de « mercenaires » les quelque cent cinquante soldats des FAR (Forces armées royales) déployés dans la région de Ziguinchor. En réalité, insiste-t-on à Rabat, il n’en est rien : « Tous ces hommes appartiennent au corps du génie et sont spécialisés dans le déminage. Le roi Mohammed VI a répondu positivement à un appel lancé en ce sens par le président Wade. Aucun Marocain ne participe aux combats. » À ces démineurs – qui forment également à cette tâche délicate leurs collègues de l’armée sénégalaise – s’est jointe une équipe de cinquante médecins et infirmiers militaires venus de Rabat. Un hôpital de campagne a été mis en place à Ziguinchor et quatre blocs opératoires ambulants multiplient les consultations dans les villages. L’humanitaire est en effet l’un des volets essentiels de la politique africaine de M6. Des équipes médicales des FAR sont déjà actives au Niger, en Côte d’Ivoire et dans les deux Congos (mais aussi, hors Afrique, au Kosovo et en Bosnie).

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