Non à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne

Publié le 14 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Je suis particulièrement irrité par des prises de position du type de celle de Patrick Seale dans Jeune Afrique n° 2400 du 7 au 13 janvier, à propos de la politique étrangère de la France. Je suis fermement opposé à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, et j’espère que celle-ci n’aura pas lieu, du moins à échéance prévisible.
Cela ne signifie nullement que je me désintéresse de l’avenir de la Turquie, mais ceux qui l’ont engagée dans la voie de l’adhésion à l’UE ne lui ont pas rendu service en dénaturant la vraie nature de l’unification européenne qui, pour moi et pour beaucoup d’autres, prime tant si nous devons encore exister dans vingt ou trente ans.
L’origine de cette faute d’aiguillage est américaine (Nixon), et elle est perpétuée par les Américains et leurs laquais britanniques. Aura-t-on la sagesse de réorienter de façon réaliste une négociation essentielle ?
Hervé Pinet, Paris, France

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