Jeune Afrique en Tunisie : de bon augure

Publié le 14 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

La diffusion de Jeune Afrique en Tunisie a connu une légère amélioration à la fin de l’année, et qui se confirme début janvier : les services politico-administratifs qui scrutent le journal avant d’autoriser sa mise en vente mettent désormais 2 jours, contre une moyenne de 2,5 jours en 2006 et 2,7 jours en 2005.
Il faut rappeler que Jeune Afrique, qui s’imprime dans la nuit du vendredi au samedi, arrive, par avion, le samedi dans la journée ou dans la soirée dans toutes les capitales africaines et les grandes villes européennes. Dans la plupart des cas, le journal est remis directement aux diffuseurs, sans aucune censure préalable. Sauf en Tunisie, qui impose un « système de visa de diffusion ». Par exemple, le numéro 2400 est arrivé à l’aéroport de Tunis le 6 janvier à 23 heures. Comme les « services » ne travaillent pas officiellement le dimanche, le journal perd déjà une journée. Au Maroc, le journal est en kiosque dès le dimanche matin. En Tunisie, quand tout va bien, le journal est autorisé dans la matinée du lundi (le n° 2400 l’a été à 13 heures). Mais, sans que l’on puisse comprendre pourquoi ni comment, le délai d’attente peut durer cinq, six, voire sept jours. Espérons qu’en 2007 le délai d’attente continuera à décroître pour tendre vers zéro.

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