Hymne à Senghor
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Alors que s’achevait l’année du centenaire de la naissance de Léopold Sédar Senghor, l’Unesco a eu la bonne idée de réunir les contributions de cinquante personnalités issues d’une vingtaine de pays pour rendre hommage à l’une des plus grandes figures intellectuelles du XXe siècle. Vingt poètes ont participé à l’entreprise, au nombre desquels le Martiniquais Aimé Césaire, le Sénégalais Amadou Lamine Sall, le Marocain Abellatif Laâbi ou encore le Français Jean Orizet. À leurs côtés, on retrouve des historiens, des journalistes, des critiques littéraires, des romanciers et de grands noms de la culture tels que l’Espagnol Federico Mayor. Témoignages, réflexions sur l’uvre ou la personnalité de Senghor et, bien sûr, poèmes composent, l’un dans l’autre, le plus beau des panégyriques.
Qu’on ne s’étonne pas de voir les Mauriciens particulièrement bien représentés parmi cet aréopage : c’est un des leurs, le poète Édouard Maunick, qui a piloté la réalisation du livre. Un choix qu’il assume entièrement, car s’il est un pays qui symbolise le métissage universel dont rêvait Senghor, c’est bien l’ancienne île de France, confluent de cultures africaines, européennes et asiatiques.
Mémoire Senghor, 50 écrits en hommage aux 100 ans du poète-président, Editions Unesco, collection « Profils », 196 pages, 32 euros.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise