Marché de dupes

Publié le 13 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Si les membres du « G7 », qui rassemble les ex-rebelles ivoiriens et la plupart des partis opposés au président Laurent Gbagbo, ont tellement peiné à se mettre d’accord sur le nom du prochain Premier ministre, c’est en raison d’un accord non respecté. Les premiers affirment n’avoir laissé la présidence de la Commission électorale indépendante (CEI) au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), il y a quelques mois, qu’en échange de la primature pour leur chef de file, Guillaume Soro, ou, à défaut, son second, Louis-Tabley Dacoury. Ce que conteste implicitement le secrétariat général dudit PDCI, puisqu’il soutient la candidature du général Gaston Ouassénan Koné, le président de son groupe parlementaire. Faute de consensus sur un nom celui de Soro, en l’occurence , chaque membre du G7 a fini par proposer son propre candidat, celui du Rassemblement des républicains (RDR) étant l’ancien banquier Tiémoko Yadé Coulibaly.
Mgr Siméon Ahouana, évêque de Yamoussoukro, s’étant retiré, c’est à partir d’une première liste de quinze premiers ministrables (dont Seydou Diarra et Charles Konan Banny), dressée après consultation par le président Obasanjo du Nigeria, que les leaders ivoiriens devaient faire leur choix. « Après l’analyse de vos réponses, leur a-t-il précisé par courrier, je vous adresserai une autre communication concernant le procédé qui nous permettra de conclure le processus de nomination [du Premier ministre] au plus tard le 15 novembre 2005. » Le G7 parviendra-t-il à s’entendre ? En tout cas, Henri Konan Bédié, le patron du PDCI, devait notamment rencontrer le 10 novembre une délégation de l’ex-rébellion…

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