Les dessous d’une libération

Publié le 13 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Après Sandrine Farès et Sandrine Madoc le 14 août, puis Mbaye Coulibaly le 29 octobre, le journaliste Elhadji Ndary Guèye et l’homme d’affaires Hassan Farès ont à leur tour été remis en liberté provisoire par les autorités judiciaires sénégalaises, le 7 novembre. Tous étaient détenus à la prison de Rebeuss, à Dakar.
La libération de ces proches de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, aujourd’hui
emprisonné, est le fruit de discrètes interventions de l’ambassade de France au Sénégal. Hassan et Sandrine Farès, ainsi que leur employée Sandrine Madoc sont en effet de nationalité française. Leader de l’Alliance Jëf Jël, l’opposant Talla Sylla a été reçu le 3 septembre par le président Abdoulaye Wade, qu’il a tenté de convaincre de renoncer à l’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État portée contre les inculpés et de remettre en liberté les ressortissants français afin de ne pas porter préjudice aux relations entre les deux pays. Sensible à l’argumentation, Wade a souhaité se donner un peu de temps. Pour convaincre les ultras de son entourage ?

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