Les Chinois ont l’Afrique en ligne de mire

Publié le 13 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Depuis trois ans, les constructeurs chinois font une percée spectaculaire sur le marché de l’informatique et des télécommunications en Afrique. Les groupes de téléphonie Huawei et ZTE sont passés à l’offensive au Nigeria, où ils se sont associés aux principaux opérateurs pour installer de nouveaux réseaux de communication. Ils sont également très actifs dans une vingtaine de pays du continent. En Algérie, par exemple, ZTE a remporté un contrat portant sur l’installation du plus grand réseau de téléphonie rurale radio d’Afrique. En 2003, c’était déjà ce constructeur que l’Égypte avait choisi pour mettre en place un vaste réseau couvrant la région du delta du Nil. De son côté, Huawei travaille depuis 2000 avec la Compagnie de téléphone d’Égypte (ETC) dont elle a réalisé le réseau de réception d’appels. En janvier 2004, les deux partenaires ont pris la décision de se lancer ensemble à l’assaut des pays voisins, la Libye et le Soudan. Huawei envisage maintenant d’ouvrir en Tunisie un bureau destiné à couvrir toute l’Afrique du Nord.

Quant à Lenovo, troisième constructeur mondial de PC, il compte ouvrir début 2006 un bureau à Nairobi, au Kenya, pour desservir le marché est-africain. La firme fondée à Pékin en 1984, qui n’était jamais sortie de Chine avant son alliance avec IBM, compte bien s’installer durablement en Afrique. Elle développe un ordinateur portable qui se vendra 400 dollars, soit 100 dollars de moins que le moins cher de ses concurrents. Lenovo compte le produire au Kenya dans sa propre usine d’assemblage, et devrait en établir une seconde au Nigeria.

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