Ils ont dit

Publié le 13 novembre 2005 Lecture : 2 minutes.

Thomas Steg
Porte-parole du gouvernement allemand
Les images qui nous viennent de Paris sont poyr toutes les démocraties un avertissement à faire en sorte que les efforts d’intégration ne soient jamais considérés comme achevés. Il faut sans cesse leur donner un nouvel élan.

Romano Prodi
Ancien président de la Commission européenne, leader du centre gauche italien
L’Italie a les pires périphéries d’Europe. Ne croyons pas être très différents de Paris. Ce n’est qu’une question de temps. Nos banlieues sont des tragédies humaines.

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Oguz Ucuncu
Secrétaire général d’une organisation turque en Allemagne
Ici, il y a des problèmes aussi, mais il n’y a pas cet environnement déprimant que vous avez en France, où il n’y a aucune perspective d’en sortir.

Tony Blair
Premier ministre britannique
Je suis préoccupé. Nous avons dû faire face à une situation similaire il y a quelques années. Il faut sans cesse travailler pour améliorer les relations intercommunautaires.

Alexander Downer
Ministre australien des Affaires étrangères
Je crains malheureusement une nouvelle extension des émeutes. J’appelle mes compatriotes à faire preuve d’un haut degré de prudence dans leurs déplacements.

Tariq Ramadan
Islamologue, professeur à Oxford
On est en face de réels problèmes sociaux. Malheureusement, en France, ces discussions sont toujours reléguées derrière les discours sur l’intégration par le religieux ou par le culturel. Et pour finir, on arrive à s’échapper sur des problèmes qui deviennent symboliques comme le port du foulard.

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Trevor Phillips
Président de la Commission britannique pour l’égalité des races
Nos voisins français sont en train de nous donner le plus fort signal d’alarme qu’ils peuvent. Réveillez-vous tous !

Recep Tayyip Erdogan
Premier ministre turc
C’est la loi interdisant le voile à l’école qui a attisé les violences.

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José Luis Abalos
Membre du Conseil municipal de Valence en Espagne
Nous devons observer avec attention ce qui se passe chez notre voisin, car cela pourrait arriver chez nous si on ne met pas en place une politique sérieuse, non marginale, d’intégration.

Martine Wille
Bourgmestre de Saint-Gilles, commune de Bruxelles
Nous avons des problèmes d’intégration, mais rien de comparable à la situation explosive française. Nous n’avons pas de banlieue, ni de ghettos. Ici, il n’y a pas de fracture sociale ou économique.

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