Belkheir est arrivé !
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Larbi Belkheir, l’ancien directeur de cabinet du président Bouteflika, nommé, le 23 août, ambassadeur à Rabat, a mis plusieurs semaines avant de rejoindre son poste. Ce retard a suscité divers commentaires, de part et d’autre de la frontière. Certains l’imputaient à un manque d’enthousiasme de Belkheir pour ses nouvelles fonctions. D’autres, à l’irritation que sa mise à l’écart aurait suscitée chez lui. La véritable explication est plus simple : Bouteflika a décidé de ne « libérer » son principal collaborateur qu’une fois arrêtée la date de la présentation de ses lettres de créance à Mohammed VI. « Il n’était pas question qu’il fasse antichambre à Rabat », commente un familier du palais d’al-Mouradia. Belkheir s’est finalement rendu au Maroc le 7 novembre et a été reçu, dès le lendemain, à Marrakech.
Les Algériens ont d’ailleurs adopté la même attitude avec deux autres ambassadeurs
récemment nommés. À Paris, Missoum Sbih a présenté ses lettres de créance à Jacques Chirac quelques heures après son arrivée à Roissy. Et Rachid Maarif, l’ancien chef du protocole de Bouteflika, a fait de même, à Rome, avec le président Carlo Azeglio Ciampi.
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