Bamako, capitale aérienne

Publié le 13 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Créé à l’initiative d’Air France, de l’Asecna (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar) et du gouvernement malien, l’Institut africain des métiers de l’aérien (Iama) sera inauguré à Bamako, le 26 novembre, par le président Amadou Toumani Touré et Jean-Cyril Spinetta, PDG de la compagnie française. Situé sur le site de l’aéroport de Bamako-Sénou, le nouvel institut vient combler la disparition des centres de formation d’Air Afrique, autrefois basés à Dakar et à Abidjan. Doté d’un capital de 250 millions de F CFA (380 000 euros), l’Iama formera 1 500 agents, originaires essentiellement d’Afrique centrale et de l’Ouest, dans les différents métiers de l’aéroportuaire au sol (piste, passage, fret, trafic opération, etc.). Selon le président d’Iama, le Malien Cheik Tidiane Camara, par ailleurs dirigeant du cabinet de consultants Ectar, des formations sur site seront également proposées dans chacun des pays de la zone. La position géographique du Mali et la volonté de ses autorités sont sans doute à l’origine du choix de Bamako, qui devrait aussi accueillir, les 24 et 25 mars 2006, le 1er Forum africain de l’aérien (AAF). Organisé par le réseau des entreprises d’Afrique de l’Ouest (REAO-Mali), sous la houlette de l’homme d’affaires Djibril Baba Tabouré, cet événement, premier du genre en Afrique, devrait réunir chaque année tous les acteurs du transport aérien : compagnies, aéroports, consultants… Avec l’Iama, dont le premier objectif est d’oeuvrer pour un renforcement de la sécurité, et la création d’un forum dédié au secteur, Bamako ne manque pas d’atouts pour accueillir le siège de la future compagnie régionale.

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